LOUISIANE LE BERCEAU DU JAZZ SE MEURT

La Louisiane, une histoire en boucle

 

mapAlvarez de Pineda est le premier Espagnol à remonter le delta du Mississippi en 1519, entraînant avec lui les conquistadors qui espèrent trouver l’Eldorado. Ils abandonnent finalement l’endroit aux Français venus du Québec, las de ne rien trouver, et c’est au printemps de 1682 que René Robert Cavelier, Sieur de La Salle, traverse le continent depuis la Nouvelle-France (Canada, Monréal) jusqu’au Mississippi où il revendique ce territoire qu’il baptise Louisiane en l’honneur du roi Louis XIV. Les Anglais, les Français et les Espagnols se le disputeront jusqu’en 1800, date à laquelle Napoléon Bonaparte et le roi d’Espagne conviendront d’un accord qui rendra la Louisiane à la France.

Terre plate du sud des États-Unis – exceptées quelques zones vallonnées recouvertes de forêts de pins – entourée par le Texas, l’Arkansas, le Mississippi et le golfe du Mexique, les Amérindiens y sont les premiers habitants ou presque, puisque le bassin du Mississippi était sans doute déjà peuplé il y a 5000 ans, outils et tumulus trouvés sur place le confirmant. Attakapas, Chitimachas, Bayougoulas, Choctaw, Houmas, Avoyelles, Natchez, Tunicas et Oink Caddo, ces indiens vivaient déjà des ressources de la pêche, de la chasse et de l’agriculture. L’arrivée des Européens signifia leur déclin par diverses contaminations comme la variole et la syphilis. Louis XIV vend la Louisiane en 1712 à Antoine Crozat qui crée la Compagnie du Mississippi, y introduit des esclaves noirs et édifie, en 1716, Fort Rosalie qu’il revendra.
mississippiDes colons français fondent alors en 1718, à l’embouchure du Mississipi, la ville de la Nouvelle-Orléans, baptisée ainsi en l’honneur du duc d’Orléans qui exerce la régence pendant la minorité de Louis XV. Capitale de la colonie de la Louisiane, elle sera cédée à l’Espagne par la France en 1762, en même temps que cette dernière abandonne le Canada à la Grande- Bretagne qui s’est alliée aux indiens en leur promettant que la colonisation n’irait pas plus loin que les Appalaches.

Les indiens Houmas, francophones, seront repoussés vers l’extrême sud. Les Acadiens de la Nouvelle-Ecosse, refusant de prêter allégeance à la couronne d’Angleterre, sont jetés par milliers à fond de cale dans des bateaux en partance pour les quatre coins du monde. Les cargaisons humaines, ravagées par les maladies, sont expédiées vers Jersey, les Açores, la Virginie ou les Antilles.
Nous sommes en 1755. En 1765, un peu plus de 200 survivants, descendants de Bretons et de Normands, arrivent à La Nouvelle-Orléans et sont vite envoyés par les hobereaux corrompus de la Louisiane coloniale vers les confins des marécages, mais aussi vers la côte, pour y faire de l’élevage ou y mourir. Pour ces déracinés, mués en parias du Sud anglophone, la pêche offre le salut et une digne indépendance, autant que la chance de vivre parfois correctement sans avoir à quitter des communautés rurales chaleureuses, ni à renoncer à une culture très typique. Le miracle aura duré longtemps.
Sous l’autorité des Espagnols, les Français accueillent des Acadiens qui s’installent en Louisiane, sans savoir que le territoire n’est plus le leur. Denis-Nicolas Foucault les installe dans les prairies des Attakapas avec les familles créoles récemment arrivées de Fort Toulouse et de la Mobile. C’est en 1786 qu’Esteban Rodríguez Miró interdira l’importation d’esclaves nés dans la Caraïbe (mais autorisant ceux venant d’Afrique !) et en 1790, l’interdiction d’importer ceux des îles françaises. Finalement, la Révolution française abolira l’esclavage en 1793. Plus de 15.000 Blancs fuiront et deviendront les réfugiés à Saint-Domingue et à Cuba.

Puis c’est en 1800 que l’Espagne restituera la Louisiane à la France et que, le 3 mai 1803, Napoléon revendra la Louisiane aux États-Unis – sans le consentement de l’Assemblée nationale – pour 5 millions de dollars additionnés de 10 millions pour La Nouvelle-Orléans. Le territoire louisianais est alors essentiellement peuplé de colons français, composés de Franco-louisianais, d’Acadiens, de Canadiens français, de créoles et d’esclaves. Le port de La Nouvelle-Orléans reçoit un flot important et continu d’immigrants jusqu’à la guerre de Sécession et les premiers à s’installer entre 1804 et 1810 sont des Français en provenance de la colonie de Saint-Domingue, avec un pic, en 1806, de plus de 10.000 créoles, des riches planteurs de sucre d’Haïti fuyant avec leurs esclaves la révolution locale, puis d’autres immigrants venus du reste des États-Unis, de France, d’Irlande et d’Allemagne.

baton rougeLa capitale naîtra en 1849: Bâton-Rouge. L’anglais deviendra langue officielle en 1864. Consécutivement au problème lié au métisse Homer Plessy, la doctrine «séparés mais égaux» légalisera la ségrégation raciale. La langue française demeure prépondérante dans l’État de Louisiane, mais la division entre francophones blancs et francophones noirs et créoles apparaîtra lors du conflit armé entre Confédérés et Unionistes. Les Francophones Blancs, majoritairement esclavagistes, font cause commune avec les Confédérés favorables au système esclavagiste. Créoles, métis, mulâtres et esclaves noirs, monolingues, resteront fidèle à la langue française.


The Civil War
ou Guerre de Sécession, est la guerre civile survenue entre 1861 et 1865 entre Nord et Sud, ce dernier ayant fait sécession des États-Unis alors dirigés par Abraham Lincoln. Après les ravages causés par le conflit et la forte immigration irlandaise, le paysage linguistique de la Louisiane change. Les Francophones ne sont plus majoritaires et s’intègrent à la société américaine et, même si on continue à parler français chez soi, la majorité des écoles n’offrent plus que l’anglais comme langue d’instruction. Le français sera interdit dans les écoles en 1916 et la langue française régressera jusqu’à la Première Guerre mondiale et sera même bannie officiellement au début des années 1920.
En 1954, la politique de déségrégation débutera à l’initiative de la Cour Suprême. A cette date, on cultivait encore le coton dans les bayous. Aujourd’hui l’eau salée est partout. La Nouvelle-Orléans qui était à 80 kilomètres de la mer n’en est plus, aujourd’hui, qu’à 40. The Pelican State (surnom de la Louisiane) rétrécit à une allure effrayante à cause de l’endiguement du Mississippi pour empêcher les inondations, donc suppression des alluvions qui compensent la disparition des marais sous l’effet des ouragans. Un tiers de la disparition des terres vient aussi de leur défonçage par les compagnies pétrolières (pipelines et flottilles de ravitaillement des plateformes en eaux profondes).

Il faudra attendre 1968 pour voir renaître officiellement la langue française en Louisiane et pour l’imposer comme seconde langue officielle bien que la Louisiane fonctionne pour la plupart en anglais. Plusieurs dialectes du français sont parlés: le français cadien, le français colonial, le français napoléonique, le français métropolitain, le français suisse et le français belge. Il existe aussi deux dialectes du créole parlés dans l’État : le créole louisianais (qui ressemble le plus au créole seychellois et mauricien) ainsi qu’un dialecte qui se rapproche du créole haïtien. Mais à tout ce qui vient d’être dit, se greffera en 2005 une catastrophe naturelle inondant le sud de la Louisiane et du Mississippi: L’ouragan Katrina. La Nouvelle-Orléans sera particulièrement frappée suite à l’apparition de brèches sur les digues des lacs voisins. Malgré une évacuation partielle du territoire les jours précédents, des milliers personnes seront prises au piège, notamment dans le stade du Superdôme. S’ensuiveront alors, comme souvent, pillages, désordres, faute d’eau courante, d’électricité et de ravitaillement et débuts d’épidémies. 1132 morts.
A peine remis de cette catastrophe, les Louisianais subiront la très grande et la plus grave marée noire due à l’explosion de la plateforme pétrolifère Macondo 252, en 2010. La sociologue Shirley Laska prétend que les Cajuns continuent à vivre dans cette région difficile parce que dans leur esprit, le déplacement géographique est perçu comme un risque plus grand… L’idée de départ réveille le traumatisme initial, le Grand Dérangement de 1755, l’expulsion de leurs ancêtres de l’Acadie, au Canada, par les Anglais.
« L’argent ne nous manque pas, on n’en a jamais eu », diront-ils.

BIEN mais… parlons MUSIQUE !

 

Louis Armstrong (sur la photo) , Sidney Bechet , Fats Domino , Snooks Eaglin , Linda Hopkins , Mahalia Jackson , Louis Prima , Cab Callowa y, Thelonius Monk , Paul Barbarin , Bud Scott , Art Tatum ou encore aujourd ’hui Pauley Perrette (Abby Sciuto dans NCIS), Stuart Hamm et beaucoup d’autres acteurs , écrivains , musiciens sont nés en Louisiane et doivent avoir le blues de vant la disparition progressive de leur Etat .

La Louisiane est un État à forte richesse musicale où se mélangent différents styles eux-mêmes très riches : cadien, créole, folk, country, rock, blues… La Louisiane est, parmi les quelques États dont New York, le Michigan, l’Illinois, à avoir créé au cours des années 1960 et 1970 la funk ; en effet, au côté de chanteurs non-louisianais comme James Brown, des chanteurs et musiciens de Louisiane comme les Meters, ont profondément influencé non seulement la funk, mais la pop et le rock en général. Berceau donc du jazz, il me semble judicieux de commencer par définir les origines de ce style avant même d’évoquer la musique locale. >>>

La naissance du Jazz

 

Le New Orleans Jazz, musique métisse qui réunit cultures africaines et occidentales, issue du croisement du blues, du ragtime et de la musique européenne est un jazz qui s’est principalement développé dans les années 1910 et 1920 à La Nouvelle- Orléans, avant d’émigrer vers Chicago et de s’éclipser face au middle jazz vers la fin des années 1920. Un mouvement de « revival » de ce courant initié entre autres par Louis Armstrong et Kid Ory, apparaît dans les années 1940 en réaction au bebop naissant. Ses ancêtres sont les work songs, chants de travail des esclaves africains, et les chants religieux, negro spirituals et gospel, chantés dans les églises méthodistes, baptistes ou pentecôtistes lors des cérémonies religieuses. Au début du XXe siècle, le blues se développe dans le Delta du Mississippi et est largement diffusé à partir de 1920 avec, entre autres, le premier enregistrement de Mamie Smith. Parallèlement, le ragtime apparaît ; style de piano et musique syncopée incarnés par Scott Joplin influencé par la musique classique occidentale.

Dans les années 1920, le « stride » se développe à Harlem. Héritier du ragtime, le stride introduit l’utilisation d’une pulsation ternaire, et la virtuosité des musiciens augmente, comme chez James P. Johnson. Le « boogie-woogie » se développe à la même époque à Chicago. C’est donc à La Nouvelle-Orléans que l’on fait en général naître le jazz, avec les formations orchestrales des « brass bands », mélange de marches militaires revisitées par les noirs américains et les créoles qui privilégient l’expression collective. L’une des caractéristiques de ce courant est le style « tailgate », consistant pour le trombone à accompagner le jeu de la trompette par un contrepoint rythmique, ponctué d’effets de « glissandi ». Les orchestres défilaient alors sur un chariot traîné par des chevaux et, pour laisser assez d’espace à son encombrante coulisse, le tromboniste ouvrait le tailgate (hayon en anglais) et s’asseyait à l’arrière, jambes pendantes.

Le jeu du plus grand tromboniste de l’époque, Kid Ory,(sur la photo), est typique de ce style. L’improvisation est aussi très importante dans ce courant et les cuivres sont très présents. Puis le saxophone, non accepté dans les orchestres symphoniques car il n’était pas un instrument noble, se développera dans ces groupes. Initialement joué en extérieur, le New Orleans rentrera dans les cabarets et les instruments se sédentariseront : ajout du piano et de la batterie… Le premier enregistrement de jazz verra le jour en mars 1917 grâce à l’enregistrement de Livery Stable Blues par l’Original Dixieland Jass Band. En fait, ce groupe de musiciens blancs enregistre à Chicago une musique née dans la société noire de la Nouvelle-Orléans à l’aube du vingtième siècle. Autoproclamé inventeur du jazz, Jelly Roll Morton est en effet un passeur entre ragtime et jazz, mais ce sont Kid Ory, Sydney Bechet et surtout Louis Armstrong qui s’imposeront comme les grands solistes des formations Nouvelle- Orléans caractérisées par l’improvisation collective sur le schéma instrumental trompette, trombone, clarinette. Les premiers enregistrements de musiciens noirs apparaîtront en 1922.

 

 

Souffrant à sa naissance d’une image négative à cause de ses origines, le jazz trouvera ses lettres de noblesses et influencera tous les genres musicaux occidentaux du vingtième siècle. Considéré comme l’âge d’or du jazz, apparu vers les années 1930, le « swing » (ou « middle jazz ») se démarque du jazz Nouvelle-Orléans par un orchestre de plus grande taille sur le modèle des trois sections de trompettes, trombones et anches qui privilégie les solistes qui prennent des chorus intégrés dans des arrangements écrits au détriment de l’improvisation collective. C’est l’ère des big bands de Duke Ellington, Count Basie, Glenn Miller, Benny Goodman, avec un répertoire marqué par les compositions de George Gershwin, Cole Porter, Richard Rodgers etc. et les chansons de variété de Tin Pan Alley, qui forment l’ossature des standards de jazz. Les grands solistes de cette époque sont Coleman Hawkins, Roy Eldridge, Benny Carter, Johnny Hodges, Ben Webster, Art Tatum, et Lester Young. Au début des années 1940 naîtra le « bebop ». Tempi ultras rapides, petites formations, virtuosité époustouflante, innovations harmoniques et rythmiques, la rupture est brutale et emmenée par Charlie Parker, Dizzy Gillespie, Kenny Clarke, Thelonious Monk. L’intellectualisation du jazz par le bebop ne sera pas toujours bien perçue par le public et certains critiques, notamment Hugues Panassié en France, sera particulièrement virulent contre cette nouvelle forme de jazz.

Vers les années 1950 apparaissent des évolutions au bebop, comme le « cool » et le « hard bop ». Le cool et le « jazz West Coast » regroupent des évolutions du bop moins marquées par le rythme, et généralement faites par des blancs. Les Four Brothers de Jimmy Giuffre, les innovations de Lennie Tristano et la collaboration entre Miles Davis et Gil Evans sont généralement regroupées sous cette bannière. Au contraire, le hard bop est plutôt un mouvement noir, visant à réintroduire plus de soul et de blues dans le bop, et pour qui l’aspect rythmique est prédominant. Art Blakey, Horace Silver ou Sonny Rollins y participent. D’autres personnalités inclassables émergent : Bill Evans, Charles Mingus, Oscar Peterson… À la fin des années 1950, les structures harmoniques et l’improvisation sont portées à leurs limites par John Coltrane (sur la photo). Emmenés par Coltrane et Ornette Coleman, les musiciens bouleversent la structure musicale et les techniques instrumentales. La grille harmonique, le rythme régulier, et même le thème sont supprimés, au profit d’improvisations collectives, la prédominance de l’énergie, et l’utilisation de techniques non conventionnelles (suraigus, growl, cris, slaps, « sons sales », voire bruitistes), c’est la naissance du free jazz. Les réactions des critiques à cette nouvelle forme de jazz sont féroces, et le public beaucoup moins nombreux à suivre cette musique nouvelle.

Dès les années 1960 et surtout 1970, s’amorcent des mouvements de fusion entre le jazz et d’autres courants musicaux, le jazz et la musique latine donnent le « latin jazz », mais c’est surtout la fusion entre le jazz et le rock, le « jazz-rock », qui remporte l’adhésion du public. Les grandes figures en sont Miles Davis, Frank Zappa (sur la photo) ou encore le groupe Weather Report. Au même moment, la création de la maison de disques ECM à Munich participe à la création et à la diffusion d’un jazz plus européen, aux sonorités plus feutrées et subtiles, inspiré par la musique classique, la musique contemporaine et les musiques du monde. Jan Garbarek, John Surman, Louis Sclavis, Kenny Wheeler en sont quelques représentants.

La musique cadienne et créole

 

La chanson francophone est représentée essentiellement par trois styles musicaux qui s’entrecroisent ; la musique cadienne, le zydeco et le swamp pop. Elle trouve ses racines et sa vitalité dans la région de l’Acadiana au sud-ouest de la Louisiane. La Nouvelle-Orléans et Bâton-Rouge demeurent des centres importants de créations musicales avec de nombreux groupes ou « bands » influencés par ces trois styles musicaux louisianais.

La musique cadienne

C’est un style issu du country et du folk, une musique initialement jouée par des Blancs. Zachary Richard (sur le photo) en est l’un de ses représentants. Chanteur et défenseur de la francophonie louisianaise où on roule les accents des campagnes et les patois des villages, où l’on dit tiendre pour tenir, à c’t’heure pour maintenant, il s’inquiète de la disparition de notre langue en Louisiane, une culture qui disparaît progressivement avec ses habitants qui fuient la région menacée d’extinction par la montée de la mer, les ouragans et cyclones et, dernièrement, la marée noire. Marce Lacouture en est une interprète, son registre allant des ballades aux rondes, en passant par des ritournelles et le country.

Le zydeco (ou zarico)

zydecoPlutôt une musique traditionnelle louisianaise mélangeant rhythm and blues, blues et jazz, avec des paroles en créole louisianais, cadien, français standard et anglais. Elle fut une musique d’abord jouée par des Noirs. Clifton Chenier, Beau Jocque, Zydeco Joe en furent d’excellents représentants.

Le swamp pop

Un creuset musical dans lequel se mélangent avec harmonie, blues, rock, country et zydeco. Les paroles sont également un mélange de créole louisianais, français cadien, français standard et d’anglais. Bobby Charles (sur la photo) fut l’un des premiers musiciens de swamp pop. Le Festival international de Louisiane est un festival musical francophone qui se déroule chaque année dans la ville de Lafayette dans la région de l’Acadiane depuis 1986.

 

D’INOMBRABLES OEUVRES

Littérature – Une liste non exhaustive d’ouvrages…

Dave Robicheaux, série de romans de James Lee Burke.
Le Cinéphile, roman de Walker Percy.
La Conjuration des imbéciles, roman de John Kennedy Toole.
Dîner chez Antoine’s,
roman policier de Frances Parkinson Keyes.
Entretien avec un vampire, roman d’Anne Rice.
L’Éveil, roman de Kate Chopin.
Âmes perdues et Le Corps exquis, romans de Poppy Z. Brite.
La saga de la Famille Landry, roman de Virginia C. Andrews.
Le Cercle des Immortels, série de Sherrilyn Kenyon.
Le secret du Bayou, roman de Nora Roberts.
Bayou, roman de Pamela Jekel.

Cinéma – De nombreux films ont été tournés à La Nouvelle-Orléans…

Entretien avec un vampire
L’Étrange Histoire de Benjamin Button
Le Maître du jeu
Déjà vu
Bad Lieutenant
Escale à La Nouvelle- Orléans Série TV
Devant l’engouement pour ce format, nous nous devions de vous parler de l’excellente (c’est un régal)… Treme, 36 épisodes de 60 minutes de David Simon et Eric Overmyer