Patricia Essong. Après un parcours de confort, cette jeune femme Camerounaise qui revendique son héritage à travers la langue, les coutumes et les traditions Bantü, nous plonge dans un univers velouté et profond à l’image de ce Continent auquel elle appartient.
Les influences du Congo, de L’Afrique du Sud, et du Cameroun sont pour elle le point de départ pour une approche presque mystique de sa musique.
Cette demi-Déesse d’ébène nous envoute en chantant et en nous invitant à l’introspection de nos valeurs, de notre spiritualité, des traditions qui se perdent, et puis celles qui hélas sont déjà parties.
Elle rend hommage avec beaucoup de grâce et de classe, aux artistes ayant marqué des générations entières, ceux qui deviennent des classique et des incontournables repères dans la world musique contemporaine.
Sous des influences de Miriam Makeba, Tracy Chapman, Lizz Wright, elle produit maintenant son tout premier album intitulé “Soul of Nü Bantu” sorti le 27 Mai 2016.
Un exemple de son originalité, ce sont les chansons « Boyaye » chanson traditionnelle congolaise et « Tajabone » la reprise du morceau de Ismaël Lo.
Dans cette production, elle fait le choix de l’enracinement en se réappropriant son héritage culturel agrémenté de sa propre sensibilité.
C’est un album qui présente un panel de langues bantoues, un parcours régional rythmé de sonorités folk, jazzy et blues.
D’une musicalité alternative et minimaliste, l’album Soul Of Nü Bantu est au service d’une émotion authentique, ancestrale et durable.
Patricia Essong, une belle surprise une artiste à suivre.